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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog le dernier blog sur la gauche venez à la rencontre de ceux qui vous font trembler de peur ! accueil contact … weekend of hell - edition d'avril 2018 publié le 30 octobre 2018 le weekend of hell est certainement la plus grande convention sur le cinéma horrifique d’europe. avant d’entrer dans le vif du sujet à propos de cette édition 2018 printanière, un petit historique s’impose. d’abord fondé sous le nom de « weekend of horror » en 2005, il est ensuite renommé « weekend of hell » en 2015 à la suite de la séparation du couple fondateur de l’évènement. l’homme renomma ainsi sa convention en « weekend of hell » tandis que sa femme continua d'organiser l’évènement sous l’appellation « weekend of horror ». l’année de cette séparation, une guerre opposa d’ailleurs les deux évènements puisqu’ils se déroulèrent tous les deux le même weekend de novembre, à seulement quelques kilomètres de distance. le « weekend of hell » de 2015 proposant un panel de stars de l’horreur plus prestigieux et plus nombreux ainsi qu’un nombre de stands plus important fit le plein de visiteurs tandis que le « weekend of horror » 2015 ne fit pas déplacer les foules. etant moi-même à ce « weekend of horror » nouvelle version, j’ai bien apprécié le fait de pouvoir accéder rapidement à tous les stands et à passer de longues minutes à discuter avec les artistes présents (morjana alaoui, thomas ian nicholas, michael berryman….). chose plus difficile à faire, en ce mois d’avril 2018, au « weekend of hell » tant la foule était importante. il faut dire que les invités étaient de premier choix. citons parmi eux, bruce campbell (evil dead), neve campbell (scream), danny glover (l’arme fatale), julie benz (dexter), cerina vincent (cabin fever), tom sizemore, dario argento et une quinzaine d’autres. du beau monde mais tout ceci à un prix ! en effet, la particularité de cette convention est de faire payer le visiteur pour être pris en photo avec la star ou pour obtenir un autographe. une pratique qui paraissait complètement insolite, voir choquante il y a de cela une dizaine d’années mais qui est devenue finalement plutôt courante de nos jours. en effet, il n’est pas rare maintenant de voir des séances de dédicaces payante. pour l’exemple, maintenant, il faut débourser vingt euros dans la boutique « metaluna store » paris pour pouvoir prendre des photos et avoir des dédicaces de certain(e)s artistes reconnu(e)s (la plupart des dédicaces restant tout de même gratuites). dans d’autres conventions parisienne spécialisée sur une série en particulier (buffy, game of thrones, les frères scott…), le tarif est même beaucoup plus élevé que ça puisqu’il faut parfois compter plusieurs centaines d’euros rien que pour avoir le droit d’accéder à l’évènement ! si le principe de faire payer peut donc perturber, il y a deux raisons majeures et valables, à mon sens, à cela. premièrement, cela permet de limiter le nombre de personnes et ainsi d’éviter une affluence ingérable. deuxièmement, cela a le mérite de faire venir des personnalités qui n’auraient pas fait le déplacement sans un gros chèque, jusque notre vieux continent. et puis, après tout, personne n’est forcé d’aller les voir et à payer pour. ensuite, comme dans tout, il y a des abus. a chacun de se faire une idée de ce qui vaut le coup ou pas. revenons au weekend of hell et à ses tarifs qui oscillent entre 20 et 75€ la photographie selon ses vedettes. pour la convention d’avril 2018, il fallait débourser le montant maximum pour bruce campbell. unique star à demander ce prix. pour neve campbell, il fallait compter 45€ tandis que, pour les autres, il fallait payer entre 20 et 30€. a noter que les 75€ demandés par notre cher interprète de ash d’evil dead n’ont pas refroidi grand monde (sauf mon collègue et moi) puisque la queue pour prendre une photo ou se faire signer un dvd était incroyablement longue. concernant l’organisation des séances « photoshoot », un planning était affiché pour savoir à quelle heure sa vedette fétiche était disponible pour se faire prendre en photo. malgré les centaines de visiteurs qui se massaient, le tout était tout de même bien organisé et il n’y a eu que très peu de modification ou d’attente exagéré. une amélioration notable par rapport à l’édition de 2014 qui avait été complètement chamboulée vue l’affluence. le revers de la médaille étant le syndrome de « l’usine à photos ». pas le temps pour la discussion et l’échange, afin que tout reste fluide, on prend la pose, la photo est faite et on repart. un peu frustrant, certes, mais efficace. aux stands ou les artistes se rendent pour le reste de la journée afin de rencontrer leur public, il y a possibilité de partager un peu plus. j’en ai même profité pour récupérer des contacts pour de potentiels interviews. même si on ne peut pas rester très longtemps avec chaque comédien(ne) ou réalisateur (sauf en fin de journée, ou la queue diminue), ce laps de temps est suffisant pour se faire une idée (vraie ou fausse, d’ailleurs) de la sympathie de chacun. ainsi, de ceux que je j’ai pu approcher, neve campbell, danny glover et cerena vincent étaient, de loin, les plus sympathiques. danny glover, tel un grand-père que l’on n’a jamais eu, était bienveillant, amical et chaleureux. neve campbell, souriante et adorable semblait être totalement enjouée et reconnaissante des compliments qui lui étaient faits. cerena vincent, abordable, séductrice trouvait, elle, mon accent français trop « cute ». un peu moins sympathique, dario argento, qui loin d’être impoli semblait s’ennuyer un peu et, même s’il répondait aux questions, n’était pas très enthousiaste. une « prestation » à relativiser du fait de son âge. sur le podium ou il parlait de ses films à son public, il semblait vraiment fatigué. la personnalité qui semblait la plus froide était danielle harris, l’actrice d’halloween et de butcher, pas souriante et assez expéditive. l’ayant déjà interviewé dans le passé, ce ressenti confirme un peu ce que je pensais, à l’époque. hormis les célébrités, il y a beaucoup d’autres choses à voir lors de cette convention ! près de l’entrée se trouve une salle de projection qui sert plutôt au repos de certains visiteurs qu’à regarder des films tant elle est rarement remplie. cette année, je n’ai pas visionné de film mais, lors de l’édition 2014, je m’étais aventuré à regarder « massacre à la tronçonneuse » … en allemand ! ces projections ont l’avantage d’être gratuites et de s’enchainer avec parfois des invités qui viennent présenter leur film. lorsque l’on avance dans le lieu, on arrive ensuite dans une grande place ou se trouvent des dizaines de stands avec chacun ses spécialités : affiches, dessins, peintures, figurines, jeux vidéo… tout un tas d’œuvres, de goodies et de merchandising du plus « industriel » au plus artisanal. certains stands sont animés comme celui de la section allemande des « ghostbusters » qui, à l’aide d’un fond vert, vous incruste, en photo dans les décors des films. ce stand, tenu par des participants habillés comme les vrais acteurs, contient moults objets ou reproduction du film, du pack à proton au tableau de viggo des carpates. des stands comme celui-ci, il y en a quelques-uns, sont un régal pour le fan en goguette. dans une autre partie de la convention sont placés les stands de dvd et bluray. même si des dizaines de milliers de films sont disponibles, il est difficile de trouver une perle rare. les films sont souvent les mêmes que ceux qu’on trouve en france et ont, forcément, le problème d’être des éditions allemandes avec rarement de version audio française ou de vost. attention aussi aux arnaques ! certaines éditions de films, vendues à prix d’or comme des versions collector, n’ont, en fait qu’un packaging modifié comparé à une version standard qu’on trouve en france pour quelques piécettes. même s’il est possible de trouver quelques raretés, ce qui est finalement le plus sympathique est de se rendre sur les stands l